Dimanche du Paralytique
 

Chers Amis,
Le Christ est ressuscité ! En vérité, il est ressuscité !
 

La liturgie nous manque, mais nous avons la possibilité et même le devoir de célébrer la liturgie… à la maison. St Jean Chrysostome appelait la famille une « église domestique », une « église à la maison ». Cela vient du fait que les baptisés participent au sacerdoce de Jésus Christ comme à sa royauté et à son ministère prophétique (la prêtrise est autre chose, au service de ce peuple sacerdotal, royal et prophétique). Nous sommes donc appelés à prier seuls, à prier en corps aussi, tous ceux de la maisonnée étant réunis par la convocation envoyée par Dieu. Ce n’est pas une question de tempérament, d’affinités, d’humeur.
Vous savez que, avec quelques paroissiens, je célèbre la liturgie eucharistique à l’église à 10h00 avec et pour vous tous, y compris tous ceux que vous avez à l’esprit. Et je place sur le diskos les parcelles qui vous représentent vous et les personnes que vous me recommandez.  
En même temps, vous pouvez vous mettre en mouvement et vous réunir dans le lieu le plus approprié, un endroit clair et aéré, où l’icône de la maison ou de la pièce est pendue, ou la croix. Allumez une lumière, lampe à huile, bougie. Vous pouvez mettre une nappe, poser un évangile, nouveau testament, bible.

DIMANCHE DU PARALYTIQUE

Chaque dimanche du temps de Pâques est une fête et les jours suivants constituent son après-fête. Après la fête de Thomas (comptée comme fête du Seigneur), puis celle des Myrrhophores, voici maintenant celle du Paralytique (écourtée mardi à cause de la mi-Pentecôte). Dimanche prochain, ce sera la mi-Pentecôte en même temps que la Samaritaine.
Vous pouvez disposer des éléments ci-dessous comme vous l’entendez, en fonction du temps dont vous disposez, des âges, etc. Vous pouvez trancher !
Traduction : p. Denis Guillaume
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Pour commencer, le chef de famille se tient debout et dit après un instant de silence:
Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous.
Puis on chante 3 fois :

Le Christ est ressuscité des morts, / par sa mort il a vaincu la mort, / à ceux qui sont dans les tombeaux / il a donné la vie.

Puis on récite :

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.
Très sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne-nous nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.

Kyrie eleison. (3 fois) Gloire au Père…

Ensemble :

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé,
et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Malin.

Kyrie eleison. (12 fois) Gloire au Père… Et maintenant…

Stichères

T 5 : Jésus monta à Jérusalem, à la piscine des Brebis, / qui s’appelle en hébreu Béthesda : / en ses portiques, de nombreux malades étaient couchés ; / par intervalles, un Ange de Dieu descendait, / il la mettait en mouvement / et rendait force aux fidèles qui s’y plongeaient. / Or le Christ, voyant un homme malade depuis longtemps, / lui de manda : Veux-tu guérir ? / Le malade répondit : Je n’ai personne, Seigneur, / pour me plonger dans la piscine lors que bouillonnent les eaux ; / j’ai dépensé tout mon avoir auprès des médecins / et je n’ai pas réussi à susciter leur pitié. / Mais le Médecin des âmes et des corps / lui dit : Prends ton grabat / et marche pour annoncer au monde entier / ma puissance et la grande miséricorde.

T 1 : Sous le Portique de Salomon, nombre d’infirmes étaient couchés : / au milieu de la fête Jésus rencontra / un homme paralysé depuis trente-et-huit ans ; / de sa voix de Maître il lui dit : / Veux-tu retrouver la santé ? / L’infirme répondit : Je n’ai personne, Seigneur, / pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée. / Mais le Seigneur lui ordonna : / Prends ton grabat, tu es guéri, ne pèche plus désormais. / Par l’intercession de la Mère de Dieu, / Seigneur, envoie sur nous la grande miséricorde.

T 1 : Ô Christ qui de ta main très-pure avais façonné le corps humain, / tu es venu guérir les malades, en ta bonté ; / et par ton verbe tu fis lever / le Paralytique à la piscine des Brebis ; / de l’Hémorroïsse tu apaisas la douleur, / de la Cananéenne tu guéris la fille tourmentée ; / tu n’as pas rejeté la prière du Centurion ; / aussi nous te crions : / Seigneur tout-puissant, gloire à toi.

T 1 : Tel un cadavre vivant, / le Paralytique, te voyant, s’écria : / Aie pitié de moi, Seigneur, / car ma couche est devenue mon tombeau. / Que me rapporte la vie, / à quoi me sert la piscine des Brebis ? / Je n’ai personne pour m’y plonger / quand les eaux se mettent à bouillonner ; / mais je viens à toi, la Source des guérisons, / afin de crier avec tous : / Seigneur tout-puissant, gloire à toi.

T. 5 : Près de la piscine Probatique, / gisait un homme paralysé ; / et, te voyant, Seigneur, il s’écria : / «Je n’ai personne / pour me plonger dans l’eau / quand elle est mise en mouvement ; / et, tandis que j’y vais, / un autre me devance et reçoit la guérison, / si bien que je demeure paralysé.» / Le Sauveur fut touché de compassion / et lui dit aussitôt : / «Pour toi je me suis incarné, / pour toi je me suis revêtu de la chair, / et tu n’as personne, dis-tu ? / Prends ton grabat, je t’ordonne de marcher !» / Toute chose t’est soumise, Seigneur, / toute chose t’obéit, / tu peux faire ce que tu veux ; / souviens-toi de nous tous, Dieu saint, / et, dans ton amour pour les hommes, prends pitié de nous.

Tropaire du dimanche, ton 3

Que les cieux se réjouissent, / que la terre exulte d’allégresse, / car le Seigneur a fait merveille / pas la force de son bras, / terrassant la mort pas sa propre mort / et devenant le premier-né d’entre les morts : / du sein de l’Enfer il nous a tous sauvés, / accordant au monde la grande miséricorde.

Gloire… Maintenant… 

Kondakion, ton 3

À mon âme tristement paralysée / mes péchés et mes transgressions / veuille, ô Christ, comme au Paralytique de jadis, / en ta divine providence, accorder la guérison, / afin que, délivré, je puisse te chanter : / Dieu de tendresse, gloire à ta puissance infinie.

Ikos

Toi qui tiens en main tout l’univers, / Seigneur Jésus coéternel à ton Père divin / et partageant avec l’Esprit le pouvoir souverain, / tu apparus dans la chair guérissant les maladies et chassant les passions, / aux aveugles tu as rendu la clarté, / tu as fait surgir le Paralytique par ton verbe divin, / lui ordonnant aussi de marcher et de prendre sur ses épaules son grabat ; / avec lui nous te célébrons et chantons : / Dieu de tendresse, gloire à ta puissance infinie.

Synaxaire

Saint Timothée et son épouse sainte Maure, martyrs en Égypte (298) ; saint Alexandre l°, pape de Rome, avec saints Evence et Théodule, martyrs à Rome (113) ; saint Diodore et saint Rhodopien, diacre, martyrs en Asie Mineure (IV°) ; saint Théodose, higoumène des Cavernes de Kiev (1074) ; saint Pierre, thaumaturge, évêque d’Argos (922), patron du P. Pierre Kholodiline (+2001), refondateur et 1er recteur de notre paroisse ; saint Glywys (ou Gluvias), moine en Cornouailles (VI°) ; saint Mamai, martyr, Catholicos de la Géorgie (744) ; saints Michel et Arsène, les géorgiens d’Ouloumpo (IX°).

Ce même jour, quatrième dimanche de Pâques, nous faisons mémoire du Paralytique et célébrons un tel miracle comme il se doit.

À la piscine Probatique

le Christ, en sage médecin,

a guéri le Paralytique

par son seul verbe souverain.

Ce miracle a été placé ici parce que le Christ l’a fait au temps des Cinquante Jours, la Pentecôte hébraïque. Monté à Jérusalem pour la fête, il se rendit à la Piscine aux cinq portiques, édifiée par Salomon et appelée également Piscine Probatique, parce que c’est là qu’on lavait les entrailles des brebis immolées en sacrifice dans le Temple. C’est là aussi que se trouvait guéri le premier qui entrait lorsque l’eau était agitée par l’Ange une fois l’an, le Christ trouve donc là un homme de trente-huit ans, qui gît dans l’attente que quelqu’un le mette à l’eau. Par là nous apprenons quel bien sont l’endurance et la patience. Et, puisqu’il devait nous donner un baptême capable de laver toute faute, Dieu a montré dans l’ancienne Alliance que des miracles pouvaient être produits par l’eau, afin que, lorsque viendrait le Baptême, on fût enclin à le recevoir. Jésus s’approche donc de ce Paralytique, appelé Jaros ou de quelque nom approchant, et l’interroge. Celui-ci lui expose le fait qu’il n’a personne pour l’aider. Et Jésus, sachant à quel point cet homme est consumé par l’infirmité, lui dit : « Prends ton grabat et marches.» Aussitôt il recouvre la santé et, prenant sa couche sur ses épaules, afin que cela ne paraisse pas une illusion, il marche jusque chez lui. Mais comme c’est le sabbat, les Juifs l’empêchent de faire cette marche. Lui, il se retranche derrière celui qui l’a guéri, puisqu’il lut a dit de marcher un jour de sabbat ; toutefois il ne sait pas qui il est. Car Jésus, dit l’Évangile, avait disparu dans la foule qui se pressait en ce lieu.

Plus tard, Jésus le trouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri, ne pèche plus désormais, de peur qu’il ne t’arrive plus grande infirmité ! » Ceux qui rapportent ces paroles du Christ ont omis de dire que cet homme fut justement celui qui plus tard devait donner un soufflet à Jésus lorsqu’il comparut devant le grand prêtre Caïphe : il devait donc trouver en l’au-delà, dans le feu éternel, une épreuve plus terrible que la paralysie et être châtié non pas trente-huit ans, mats pour l’éternité. Ainsi le Seigneur a bien montré que l’infirmité de la paralysie lui était arrivée â cause de ses péchés. Cependant toute maladie ne vient pas du péché, elle peut provenir d’une cause naturelle, que ce soit la gloutonnerie ou le manque d’appétit, ou pour bien d’autres raisons. Or le Paralytique, ayant appris que c’était Jésus qui l’avait guéri, l’a fait savoir aux Juifs. Et ceux-ci, incités à le punir, cherchaient à faire mourir le Christ, parce qu’il avait violé le sabbat. Jésus eut de nombreuses discussions avec eux, soutenant qu’il est juste de faire du bien même le jour du sabbat ; qu’il était lui-même, étant l’égal du Père, celui qui avait demandé d’observer le sabbat ; et qu’à son exemple il agissait encore.

Il faut savoir que ce paralytique est différent de celui qui nous est présenté en Matthieu, car cela se passe à l’intérieur, qu’il y a des gens pour l’aider et que Jésus lui dit seulement : « Tes péchés te sont remis ! » Le miracle qui nous occupe s’accomplit au Portique de Salomon, et l’infirme n’a personne pour l’aider, comme dit le saint Évangile. Dans les deux cas cependant il porte son grabat.

La guérison est fêtée à ce moment parce qu’elle a été opérée durant la période des Cinquante Jours, de même que la conversion de la Samaritaine et la guérison de l’Aveugle. Thomas et les Myrophores, nous les fêtons pour confirmer la Résurrection du Christ d’entre les morts ; les autres événements, jusqu’à l’Ascension, sont là parce qu’ils se sont produits à diverses occasions durant le temps des Cinquante Jours, la Pentecôte hébraïque ; et parce que Jean les mentionne à peu près dans cet ordre.

En ta miséricorde infinie, Christ noise Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Exapostilaires de Pâques et de ce dimanche, ton 2

Du sommeil où reposait ton corps, / ô mon Roi et mon Seigneur, / le troisième jour tu es ressuscité, / de la fosse faisant surgir Adam, / car il a vaincu la mort, / Pâque où nous puisons la vie immortelle, / Pâque où le monde trouve le salut.

Gloire… Maintenant…

Il est venu, le Seigneur épris d’amitié pour les hommes, / source intarissable de la tendresse, / près de la piscine Probatique, / soigner les maladies et guérir les infirmes ; / trouvant un homme couché depuis de nombreuses années, / Jésus lui ordonne : / Prends ton grabat et marche désormais selon la justice.

Liturgie de la Parole
Prokimen ton 3 Ps 46 :7.2
07 Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez ! 
Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !
Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !
Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !
Sonnez pour notre Dieu, sonnez, * sonnez pour notre roi, sonnez !
 

Vous pouvez exécuter tout le psaume :

02 Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !

03 Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre,

04 celui qui nous soumet des nations, qui tient des peuples sous nos pieds ;

05 il choisit pour nous l’héritage, fierté de Jacob, son bien-aimé.

06 Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor.

07 Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !

08 Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l’annoncent !

09 Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré.

10 Les chefs des peuples se sont rassemblés : c’est le peuple du Dieu d’Abraham. Les princes de la terre sont à Dieu qui s’élève au-dessus de tous.

 
Acts 9:32-43
32 Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays, se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod.
33 Il y trouva un homme du nom d’Énéas, alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé.
34 Pierre lui dit : « Énéas, Jésus Christ te guérit, lève-toi et fais ton lit toi-même. » Et aussitôt il se leva.
35 Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone purent le voir, et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur.
36 Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur, nommée Tabitha, ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle). Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait.
37 Or, il arriva en ces jours-là qu’elle tomba malade et qu’elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre haute.
38 Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. »
39 Pierre se mit en route avec eux. À son arrivée on le fit monter à la chambre haute. Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ; elles lui montraient les tuniques et les manteaux confectionnés par Dorcas quand celle-ci était avec elles.
40 Pierre mit tout le monde dehors ; il se mit à genoux et pria ; puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s’assit.
41 Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante.
42 La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa, et beaucoup crurent au Seigneur.
43 Pierre resta assez longtemps à Jaffa, chez un certain Simon, qui travaillait le cuir.

psaume 30 :

Alliluia, Alliluia, Alliluia !
Alliluia, Alliluia, Alliluia !
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ; garde-moi d’être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ! Alliluia, Alliluia, Alliluia !

Ecoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve.

Alliluia, Alliluia, Alliluia !
 

SAINT EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON JEAN

01 Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem.
02 Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,
03 sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4]
05 Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
06 Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
07 Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
08 Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
09 Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
10 Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
11 Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
12 Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
13 Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
14 Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
15 L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Vous pouvez faire une pause et éventuellement partager ce que Dieu pourrait inspirer dans sa Parole.
Pour conclure

Gloire au Père, ton 8

Seigneur, ce n’est pas la piscine des Brebis qui procura / au Paralytique la guérison, / mais ta parole lui porta le renouveau ; / ce n’est pas non plus sa longue maladie / qui l’empêcha de guérir, / car elle fut subjuguée par la puissance de ta voix ; / le Paralytique rejeta l’insupportable fardeau / et se chargea de son grabat / pour témoigner de ta miséricorde ; Seigneur, gloire à toi.

Maintenant… Théotokion

Tu es toute bénie, Vierge Mère de Dieu, / car celui qui a pris chair de toi a triomphé de l’Enfer ; / par lui Adam et Ève furent délivrés de la malédiction, / la mort fut mise à mort et nous avons été vivifiés ; / c’est pourquoi nous élevons la voix pour chanter : / béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, qui l’as voulu ainsi ! Gloire à toi.

Louange
Gloire à toi qui nous as montré la lumière.
Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre,
bienveillance parmi les hommes.
Nous te chantons, nous te bénissons, nous t’adorons,
nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ta grande gloire.
Seigneur, Roi céleste, Dieu et Père tout-puissant ;
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, et Saint-Esprit ;
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père,
Toi qui ôtes le péché du monde, aie pitié de nous ;
Toi qui ôtes les péchés monde, reçois notre prière ;
Toi qui sièges à la droite du Père, aie pitié de nous.
Car tu es le seul Saint, le seul Seigneur,
Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. Amen.
Chaque jour je te bénirai et louerai ton Nom dans les siècles des siècles.
Daigne, Seigneur, nous garder ce jour sans péché.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères,
et ton Nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen.
Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
comme nous avons espéré en toi.
Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. (3 fois)
Seigneur, tu as été pour nous un refuge d’âge en âge.
J’ai dit Seigneur, aie pitié de moi,
guéris mon âme, car j’ai péché contre toi.
Seigneur, je me suis réfugié auprès de toi,
enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu.
Car auprès de toi est la source de la vie,
dans ta lumière nous verrons la lumière.
Étends ta miséricorde sur ceux qui te connaissent.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Saint Immortel, aie pitié de nous.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous.
Ton 3
Ressuscitant du tombeau,
tu as défait les liens de l’enfer,
délié la condamnation de la mort,
délivré les hommes des pièges de l’ennemi.
Tu t’es montré à tes apôtres et tu les as envoyé prêcher.
Par eux, tu as accordé la paix au monde, Seigneur plein de bonté.


Prière du matin à réciter ensemble la tête inclinée:
Seigneur très-saint, toi qui habites les hauteurs, et te penches vers ce qui est humble ; de ton regard partout présent, tu veilles sur toute créature. Nous nous inclinons, âme et corps, devant toi, et nous t’implorons : ô Saint des saints, de ta sainte demeure, étends ta main que nul ne peut voir, et donne à tous ta bénédiction. Et tous les péchés que nous avons commis de plein gré ou sans le vouloir, pardonne-les-nous, en ta bonté et ton amour des hommes, et accorde-nous tes biens terrestres et célestes. Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Pour finir :
Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de nous.
P.Emmanuel