JOURS DE L’ASCENSION du SEIGNEUR
DIMANCHE DES PERES DU 1er CONCILE OECUMENIQUE REUNI A NICEE (325)

* La fête de l’Ascension va jusqu’à vendredi prochain.

** Samedi prochain 30 mai, veille de la Pentecôte , nous commémorerons tous les défunts. La liturgie sera célébrée à l’église à 10h00. Nous célébrerons spécialement pour tous les défunts récents et anciens de notre communauté. Vous pouvez nous demander de recommander à Dieu des personnes particulières.

*** Ces jours sont le moment de prier avec intensité pour que Dieu renouvelle le don du Saint Esprit sur nous-mêmes et toute l’Eglise, et le monde entier. Qu’il inonde en particulier les dirigeants de toutes les communautés de l’Eglise du Christ ainsi que les dirigeants des Etats et toutes les personnes d’influence du monde. Jésus Christ vient faire toutes choses nouvelles !

Dimanche 24 mai 2020

« Tu fus enlevé en gloire, Christ notre Dieu… tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur du monde ». Voilà ce que nous chantons depuis jeudi, solennité de l’Ascension commémorant le triomphe du Sauveur qui, corporellement, entre dans la Gloire divine et prend place à la droite du Père.

Aujourd’hui, nous commémorons le travail théologique des Pères réunis au Concile de Nicée, première assemblée générale de l’Église depuis celui de Jérusalem dans les Actes. Ce dimanche permet de bien préciser le cœur de la foi de la solennité de l’Ascension. Il ne s’agit pas d’une apothéose semblable à celle des empereurs païens de Rome qui accédaient à la gloire divine, qui étaient divinisés, lorsqu’ils devenaient empereurs. Jésus serait alors un home bon, fidèle à Dieu et qui aurait été récompensé en étant considéré comme Dieu, revêtu de la gloire divine. C’était la thèse d’un prêtre d’Alexandrie, Arius. Cette question se retrouve au cœur du débat du concile de Nicée : Jésus est-il vraiment Dieu ? Ou bien, a-t-il été comme adopté par Dieu. Pour Arius, Jésus ne pouvait être Dieu car cela aurait entraîné présence de deux divinités. Il a été considéré comme Dieu en raison de sa vie fidèle à Dieu. Mais c’est une créature… Pour les Pères réunis à Nicée, il est clair que cette affirmation simplifie le message chrétien. Elle le rend plus acceptable pour le monde mais elle trahit la foi des Apôtres. Les Écritures affirment la divinité de Jésus. C’est bien ce que nous comprenons de la prière de Jésus rapportée par l’évangile de ce jour où il demande au Père de le glorifier, de lui redonner cette gloire qu’il avait déjà : « Maintenant Père, glorifie moi de la gloire que j’avais auprès de toi »

Et nous pouvons relire le chapitre 2 de la lettre aux Philippiens : « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom… » Il s’est anéanti lorsqu’il s’est incarné car il a perdu les signes de sa gloire. Sa divinité s’est trouvée cachée dans son humanité. Et le temps est venu pour Jésus de retourner auprès du Père, de s’assoir avec son humanité à la droite du Père.

Pour exprimer cette conviction de la nature divine du Verbe incarné, les Pères du concile ont fait appel à un terme de la philosophie grecque : le Fils est consubstantiel, homoousios, au Père. Pour essayer d’expliquer en termes simples ce mot difficile, retenons qu’il affirme qu’il n’y a pas deux substances divines, celle du Père et celle du Fils –il n’y a pas deux dieux-, mais qu’il n’y a qu’une seule substance qui est participée et par le Père et par le Fils, sans oublier l’Esprit comme le précisera le 2ème concile œcuménique, celui de Constantinople : une seule substance divine et trois personnes divines. Telle est notre foi !

Un terme compliqué… mais c’est la seule manière de dire avec des mots rationnels ce que montrent et affirment les Écritures.

C’est la seule manière de rendre compte de la bonne nouvelle : le Fils de Dieu, qui est Dieu également, s’est fait fils de l’homme. Il a assumé la nature humaine pareille à la nôtre, pour nous entraîner avec lui dans sa résurrection et dans son ascension. Lui qui est vraiment Dieu et vraiment homme, est désormais assis à la droite du Père avec l’humanité qui nous est commune. La glorification du Fils incarné ouvre la voie à l’apothéose de la nature humaine… La voie nous ouverte… Alors bonne marche à tous !

Père Nicolas

COMMEMORATION DES PERES DE NICEE I

Ce dimanche placé après l’Ascension a reçu une fête autrefois fixe (29 mai) commémorant les Pères de Nicée dans l’intention de proclamer que l’homme que les disciples ont vu monter au ciel est aussi la Parole vivante de Dieu le Père, le Fils éternel consubstantiel à son Père, comme nous le proclamons dans le Credo établi justement au concile de Nicée.

   

Vous pouvez disposer des éléments ci-dessous comme vous l’entendez, en fonction du temps dont vous disposez, des âges, etc.

 

Traduction : p. Denis Guillaume

OFFICE

Pour commencer, le chef de famille se tient debout et dit après un instant de silence:

Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous.

Puis on récite :

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.

Très sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne-nous nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.

Kyrie eleison. (3 fois) Gloire au Père…

Ensemble :

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé,
et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Malin.

Kyrie eleison. (12 fois) Gloire au Père… Et maintenant…

Stichères

ton 6

Ô Christ, vainqueur de l’Enfer, / tu es monté sur la croix / pour ressusciter avec toi / ceux qui étaient assis dans les ténèbres de la mort, / toi qui, étant libre parmi les morts, / de ta propre lumière fais jaillir la vie ; / Sauveur tout-puissant, aie pitié de nous.

Le Seigneur est monté vers les cieux / pour envoyer au monde le Paraclet, / son trône est préparé dans le ciel ; / les nuages lui servent de marchepied, / les Anges s’étonnent de voir un homme au-dessus d’eux, / le Père accueille celui qui demeure éternellement dans son sein ; / l’Esprit ordonne par ses messagers : / Portes, levez vos frontons, / tous les peuples, battez des mains, / car le Christ est monté là où d’abord il était.

Sur la montagne sainte contemplant, / ô Christ, ton exaltation, / de ton visage, Reflet de la splendeur paternelle, / nous chantons l’aspect lumineux ; / nous prosternant devant ta Passion / et vénérant ta sainte Résurrection, / nous glorifions ton Ascension ; prends pitié de nous.

Dès l’aurore tu fus engendré du sein paternel / avant les siècles, sans qu’une mère t’ait conçu, / même si Arius te glorifie comme créature, non comme Dieu, / mêlant effrontément la créature et son Auteur, / et méritant par là le feu éternel, / mais le concile de Nicée te proclame Fils de Dieu, / Seigneur qui partages un même trône avec le Père et l’Esprit.

Qui a déchiré ta tunique, Sauveur ? / C’est Arius, qui sépare et divise en la Trinité / l’égale gloire et l’éternelle majesté ; / il n’admet pas que tu es l’Un de la sainte Trinité, / il inspire à Nestorius de rejeter l’expression «Mère de Dieu», / mais le concile de Nicée te proclame Fils de Dieu, / Seigneur qui partages un même trône avec le Père et l’Esprit.

Arius divisa l’unique principe de la sainte Trinité / en trois êtres non pareils prenant origine diversement, / mais les Pères théophores réunis en concile, / brûlant de zèle comme Élie de Thesbé, / retranchèrent par le glaive de l’Esprit / celui qui enseignait ce blasphème honteux : / ils le firent sous la motion de l’Esprit.

Célébrons en ce jour les Pères théophores, / ces clairons mystiques de l’Esprit, / qui ont fait retentir au milieu de l’Église la divine harmonie, / proclamant l’unique essence de la divine Trinité ; / contre Arius ils soutinrent la vraie foi / et sans cesse ils intercèdent auprès de Dieu / pour qu’il prenne nos âmes en pitié.

Ta Résurrection ô Christ sauveur, / les Anges la chantent dans les cieux, / et nous qui sommes sur la terre, / donne-nous un cœur pur / pour être dignes de te glorifier.

Le Seigneur règne, vêtu de majesté, / le Seigneur règne, ceint de puissance.

Ayant brisé les portes d’airain / et fait sauter les verrous de l’Enfer, / comme Dieu tout-puissant, / après sa chute tu as ressuscité le genre humain ; / c’est pourquoi nous unissons nos voix pour te crier : / Ressuscité d’entre les morts, aie pitié de nous.

Tu fixas l’univers inébranlable, / ton trône est stable pour toujours.

Voulant nous relever de l’antique corruption, / le Christ fut mis en croix et déposé au tombeau, / et les femmes myrophores versant des larmes, te cherchaient / et gémissaient en disant : / Hélas, Sauveur de l’univers, / comment as-tu daigné demeurer dans un tombeau, / comment t’es-tu laissé dérober et transporter, / en quel lieu a-t-on caché ton corps porteur de vie ? / Seigneur, montre-toi, comme tu nous l’as promis / et fais cesser nos pleurs et nos gémissements. / À ces lamentations un Ange répondit : / Cessez vos chants funèbres et allez dire aux Apôtres / que le Seigneur est ressuscité, / accordant au monde le pardon et la grande miséricorde.

À ta demeure convient la sainteté, / Seigneur, pour la suite des jours.

Ô Christ, crucifié selon ta volonté, / par ta sépulture, tu as dépouillé la mort, / le troisième jour tu es ressuscité dans la gloire comme Dieu / pour accorder au monde la vie éternelle et la grande miséricorde.

Gloire au Père, ton 4

Fidèles orthodoxes célébrons en ce jour / le souvenir annuel / des Pères théophores venus de tout l’univers / en l’illustre ville de Nicée : / ils y ont rejeté la doctrine impie d’Arius / et l’ont exclu en concile de l’Église universelle ; / clairement ils prescrivirent de confesser le Fils de Dieu / consubstantiel et coéternel, / existant avant les siècles ; / ils l’inscrivirent explicitement dans le symbole de foi, / et nous qui suivons leurs dogmes divins, / dans l’assurance de la foi nous adorons / avec le Père le Fils et l’Esprit saint, / trinité consubstantielle en une seule divinité.

Maintenant

Pour accomplir, Seigneur, en ta bonté / le mystère caché de toute éternité, / tu vins avec tes Disciples au mont des Oliviers, / en compagnie de celle qui t’enfanta, / Seigneur et Créateur de tout l’univers ; / car, étant mère, elle a souffert / plus que tous en ta Passion / et mérita de goûter la suprême joie / de te voir glorifié dans ta chair ; / et nous-mêmes, prenant part à cette joie, / puisqu’en ce jour, ô Maître, tu montes au ciel, / nous glorifions ta miséricorde envers nous.

Tropaires

Ton 6

Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, / autant que les soldats, furent frappées d’effroi ; / et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, / cherchant ton corps immaculé ; / mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, / tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. / Ressuscité d’entre les morts, / Seigneur, gloire à toi.

Gloire au Père, ton 8

Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, / qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux / et grâce à eux nous as tous conduits vers la vraie foi : / Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.

Maintenant, ton 4

Dans la gloire tu t’élèves, ô Christ notre Dieu, / comblant tes Disciples de joie / par la promesse du saint Esprit, / leur donnant force et les bénissant de tes mains, / car tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur de nos âmes.

Cathisme, ton 6

L’Enfer déplorait l’ouverture du tombeau / et Marie Madeleine criait aux Apôtres qui se cachaient : / Vous, les ouvriers de la vigne, sortez, / proclamez la nouvelle de la Résurrection ; / car le Seigneur s’est levé, / accordant au monde la grande miséricorde.

Gloire au Père…

Marie Madeleine se tenait près de ton sépulcre, Seigneur, / et, te prenant pour le jardinier, elle criait dans ses larmes : / Où as-tu déposé la Vie éternelle, / où as-tu caché celui qui siège sur le trône des Chérubins ? / Car ses gardiens sont terrassés de frayeur ; / rendez-moi donc mon Seigneur ou criez avec moi : / Toi qui, sorti de tombe, ressuscites les morts, / Seigneur, gloire à toi.

Maintenant… Théotokion

Toi qui as appelé ta Mère «bienheureuse» / et marchas vers ta Passion selon ton bon vouloir, / sur la Croix resplendit ta lumière, / car tu désirais partir à la recherche d’Adam ; / aux Anges tu annonces : Réjouissez-vous avec moi, / car elle est retrouvée, la drachme perdue. / Toi qui fis tout avec sagesse, / gloire à toi, Seigneur notre Dieu.

Ayant contemplé la Résurrection du Christ, / prosternons-nous devant notre saint Seigneur Jésus : / il est le seul sans péché. / Ô Christ, nous nous prosternons devant ta Croix / et nous chantons et glorifions ta sainte Résurrection, / car tu es notre Dieu, / nous n’en connaissons nul autre que toi : / ton nom, nous le proclamons ; / venez, tous les fidèles, / prosternons-nous devant la sainte Résurrection du Christ ; / voici que par la croix la joie a pénétré le monde entier ; / sans cesse louons le Seigneur / et chantons sa Résurrection, / car en souffrant pour nous sur la croix / il a détruit la mort par sa mort.

Ps 50

03 Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

04 Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

05 Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

06 Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

07 Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

08 Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

09 Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

10 Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

11 Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

12 Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

13 Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

14 Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

15 Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

16 Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

18 Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

19 Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.

20 Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

21 Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Ton 6

Gloire au Père : Par les prières des Apôtres, / dans ta bonté, Seigneur, / efface la multitude de nos péchés.

Maintenant : Par les prières de la Mère de Dieu…

Aie pitié de moi, ô Dieu, / en ta grande bonté, / en ton immense miséricorde efface mon péché.

Ressuscité du tombeau / comme il l’avait prédit, / Jésus nous donne la vie éternelle / et la grande miséricorde.

Kondakion, ton 6

Ayant accompli en notre faveur ton œuvre de salut, / après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, / dans la gloire, ô Christ notre Dieu, tu montas vers le ciel / sans pour autant nous délaisser, / mais restant toujours parmi nous / et disant à ceux qui conservent ton amour : / Je suis toujours avec vous / et personne à jamais ne peut rien contre vous.

Cathisme, ton 4

Sur la terre, en vérité, / bienheureux Pères, vous êtes devenus / des flambeaux du Christ faisant resplendir sa vérité / et mettant fin aux bavardages des hérésies, / vous qui avez éteint les tourbillons enflammés / des blasphèmes impies : / Pontifes du Christ, intercédez pour notre salut.

Gloire au Père…

L’illustre ville de Nicée, / en ce jour, a réuni des évêques / de toute la terre au nombre de trois cent dix-huit / contre le blasphème d’Arius / qui rabaissait l’Un de la sainte Trinité, / le Fils et Verbe de Dieu ; / et, l’ayant rejeté, ils affermirent la vraie foi.

Maintenant…

Christ ami des hommes, qui t’es élevé / glorieusement vers les cieux, / tu t’es assis la droite du Père / sans avoir quitté le sein paternel ; / à tes sages Disciples tu as promis / de leur envoyer le saint Esprit ; / sur nous tous envoie ta clarté, / illuminant nos cœurs et nos pensées, / afin que sans cesse nous te chantions, Seigneur.

Kondakion, ton 8

Le message des Apôtres et l’enseignement des Pères saints / pour l’Église affermissent l’unité de la foi ; / portant la tunique de vérité / tissée par la révélation céleste, / elle dispense fidèlement / et fortifie le grand mystère de la foi.

Ikos

Écoutons l’Église de Dieu nous crier, en une sublime proclamation : / Qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui a soif ! / C’est dans le cratère de la Sagesse que je mêle mon vin ; / je l’ai mêlé à la parole de vérité ; / et l’eau que je verse n’est pas celle de la contestation, / mais celle de la concorde dans la foi, / dont boit le nouvel Israël à qui Dieu apparaît en disant : / Regardez et voyez, je suis le même, je n’ai pas changé, / je suis Dieu au commencement comme après le temps, / il n’en existe pas d’autre que moi. / Ceux qui prennent part seront rassasiés / et loueront le grand mystère de la foi.

Synaxaire

Ce même jour, septième dimanche depuis Pâques, nous célébrons le premier Concile œcuménique de Nicée, où se réunirent trois cent dix-huit Pères théophores

Astres resplendissants du ciel spirituel,
illuminez mon âme de votre clarté.
Ayant sevré le Fils de l’être paternel,
à la gloire de Dieu Arius soit étranger !

Voici la raison pour laquelle nous célébrons cette fête. Puisque le Seigneur Jésus Christ, après avoir porté une chair semblable à la nôtre, a ineffablement accompli tout le plan du salut et qu’il est retourné sur le trône paternel, les saints Hiérarques ont voulu montrer que le Fils de Dieu s’est vraiment fait homme et qu’en homme parfait Dieu s’est élevé pour s’asseoir à la droite de la majesté dans les hauteurs. Et puisque ce concile des Pères saints l’a défini ainsi, le reconnaissant de même nature et dignité que le Père, pour cette raison fut instituée, après sa glorieuse Ascension, la présente fête, comme pour exalter l’assemblée de ces Pères conciliaires, qui avaient proclamé Dieu véritable et dans la chair parfaitement homme celui qui dans sa chair s’était élevé au ciel.

Ce Concile eut lieu sous Constantin le Grand, la vingtième année de son règne, Ayant fait cesser la persécution, il régna d’abord à Rome, puis il fonda la ville si agréable qui porte son nom, l’an de la création cinq mille huit cent trente-huit. C’est alors que l’on commença à parler d’Arius. Il était originaire de Libye et devint diacre à Alexandrie, ordonné par le saint hiéromartyr Pierre d’Alexandrie, puis il se mit à divaguer contre le Fils de Dieu, affirmant que c’était une créature, tirée du néant, et qu’ensuite il avait accédé au rang divin ; qu’on le disait improprement Sagesse et Verbe de Dieu, comme pour s’opposer à l’impie Sabellius lorsqu’il disait que la divinité était unipersonnelle, monohypostatique, car elle était tantôt le Père, tantôt le Fils, tantôt l’Esprit saint.

Puisqu’Arius proposait ces blasphèmes, saint Pierre d’Alexandrie l’écarta du sacerdoce, après avoir vu sur l’autel le Christ comme un enfant qui portait une tunique déchirée, disant qu’Arius la lui avait déchirée. Mais Achillas qui, après Pierre, fut archevêque d’Alexandrie, le réintégra, malgré ses promesses. En outre, il l’ordonna prêtre et lui permit d’enseigner à Alexandrie. Quand Achillas mourut, Alexandre devint patriarche. Et, comme il voyait qu’Arius prêchait toujours les mêmes hérésies, et même pire encore, il le chassa de l’Église, en le faisant condamner par le Concile, comme le dit Théodoret. Car il enseignait que le Christ avait changé de nature, que le Seigneur avait assumé une chair privée d’âme et d’esprit. Il fut le premier à dire cela. Puis, ajoutant bien d’autres impiété à celle-ci. Arius écrit, et il se concilie Eusèbe de Nicomédie, Paulin de Tyr, Eusèbe de Césarée et d’autres, et il s’avance contre Alexandre. Celui-ci écrivit dans le monde entier, dénonçant l’hérésie et les blasphèmes d’Arius, ce qui incita de nombreux Pères à la défense.

L’Église était donc troublée et, comme il ne semblait y avoir aucun remède à cette querelle d’opinion, Constantin le Grand fit venir du monde entier, sur des chars publics, les Pères conciliaires, qu’il réunit à Nicée, et il s’y rendit lui-même. Alors que tous les Pères occupaient leurs places, il fut lui-même invité, et il s’assit, non sur le trône impérial, mais sur un siège inférieur à sa dignité. Après qu’ils eurent parlé contre Arius, celui-ci fut voué à l’anathème, de même que tous ceux qui pensaient comme lui. Le Verbe de Dieu fut déclaré, par les saints Pères, consubstantiel et coéternel au Père, et de même dignité que lui. Et ils composèrent le symbole de foi jusqu’à «Et au Saint Esprit», car cette dernière partie fut rédigée par le deuxième Concile. En outre, le premier Concile décida de la fête de Pâques, de la façon dont il fallait la célébrer, c’est-à-dire non avec les Juifs, comme c’était la coutume auparavant. Et ils composèrent les vingt canons sur la Constitution de l’Église. Quant au symbole de foi, Constantin le Grand, l’égal des Apôtres, le ratifia à l’encre rouge, le dernier de tous.

Parmi ces Pères saints, deux cent trente-deux étaient évêques, quatre-vingt-six prêtres, diacres et moines, ce qui fait en tout trois cent dix-huit. Les plus importants étaient : Silvestre de Rome et l’archevêque Métrophane de Constantinople (ces deux-là étaient représentés par des légats), Alexandre d’Alexandrie, avec Athanase le Grand, qui était alors archidiacre. Eustathe d’Antioche et Macaire de Jérusalem, Hosios évêque de Cordoue, Paphnuce le Confesseur, Nicolas le myroblyte et Spyridon de Trimythonte (qui, ayant triomphé du philosophe de l’endroit, le baptisa, en lui montrant le triple Soleil). Au milieu de l’assemblée conciliaire, deux Pères évêques se tenant avec lui devant Dieu, Constantin le Grand, qui avait mis la décision du saint Concile dans leurs cassettes et les avait soigneusement fermées, la trouva ratifiée par eux et signée avec d’ineffables paroles divines.

Lorsque le Concile s’acheva, la Ville était complètement construite. Constantin le Grand invita tous ces saints hommes : ayant fait le tour de la ville en priant, ils convinrent qu’elle était de manière satisfaisante la Reine des cités. Sur l’ordre de l’empereur, il la dédièrent à la Mère de Dieu. Et les saints Pères s’en retournèrent chacun chez soi.

À peine Constantin le Grand fut-il passé de ce monde vers Dieu, laissant le sceptre à son fils Constance, Arius vint trouver l’empereur et lui dit :

J’abandonne tout et je veux m’unir à l’Église de Dieu. Ayant écrit ses hérésies, il les suspendit à son cou et, faisant comme s’il obéissait au Concile, il les frappa de sa main et dit qu’il se soumettait. Dans sa négligence, l’empereur ordonna au patriarche de Constantinople de recevoir Arius à la communion. C’était alors Alexandre, qui avait succédé à Métrophane. Connaissant les mauvaises dispositions de cet homme, il hésitait et pria Dieu de lui montrer s’il était de sa volonté qu’il communiât Arius. Quand vint le moment où il devait concélébrer avec lui, la prière se fit plus ardente. Arius, en se rendant à l’église, heurta quelque part la colonne du forum, et son ventre s’ouvrit, au point que ses excréments s’écoulèrent en public. Ayant ainsi éclaté, il laissa s’échapper par-dessous sa constitution intime, imitant Judas en sa façon de se déchirer par le milieu, pour avoir trahi le Verbe lui aussi. Ayant arraché le Fils de Dieu à la nature du Père, il se déchira lui-même et fut trouvé mort. Et c’est ainsi que l’Église de Dieu fut délivrée d’un pareil fléau.

Par les prières des trois cent dix-huit Pères saints et théophores, Christ notre Dieu, aie pitié de nous, Amen.

Saint est le Seigneur notre Dieu (3 fois)

Exapostilaire, ton 2

Le lac de Tibériade jadis / incita à la pêche Simon Pierre et Thomas, / Nathanaël et les deux fils de Zébédée / et deux autres Disciples avec eux ; / ayant, sur l’ordre du Christ, / jeté leur filet à droite, / ils ne parvenaient plus à le retirer, / si grande était l’abondance du poisson ; / Pierre, ayant reconnu le Seigneur, / s’élança à la nage vers lui ; / c’était la troisième fois qu’il apparaissait / et sur un feu de braise il leur montra du poisson et du pain.

Gloire au Père…

Femmes myrophores

De nos saints Pères en ce jour célébrant la mémoire, / par leurs prières nous te demandons, Maître de tendresse : / de toute erreur et de toute hérésie sauvegarde ton peuple, / Seigneur, accorde-nous de chanter la gloire / du Père, du Verbe et du saint Esprit.

Maintenant…

Ô Christ, tu t’es élevé dans les cieux à la vue de tes Disciples, / tu es remonté vers ton Père, partageant son trône ; / près du portail céleste les Anges venus à ta rencontre / crièrent l’un à l’autre : Élevez les portes ; / portes, levez vos frontons, pour qu’il entre, ce Prince de gloire, / car notre Roi remonte vers la Source de la lumière.

Liturgie de la Parole

Prokimen Daniel 3,26,27 Ton 4

Cantique des Pères

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, et vénérable, Et que ton nom soit glorifié pour les siècles !

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, et vénérable, Et que ton nom soit glorifié pour les siècles !

Car tu es juste en tout ce que tu as fait, toutes tes œuvres sont vérité, toutes tes voies sont droites.

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, et vénérable, Et que ton nom soit glorifié pour les siècles !

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, et vénérable, * Et que ton nom soit glorifié pour les siècles !

Lecture des Actes des Apôtres (20, 16-18a, 28-36)

16 En effet, Paul avait pris la décision de passer au large d’Éphèse pour ne pas avoir à rester trop longtemps dans la province d’Asie, car il se hâtait pour être, si possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte.

17 Depuis Milet, il envoya un message à Éphèse pour convoquer les Anciens de cette Église.

18 Quand ils furent arrivés auprès de lui, il leur adressa la parole :

« 28 Veillez sur vous-mêmes, et sur tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis responsables, pour être les pasteurs de l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang.

29 Moi, je sais qu’après mon départ, des loups redoutables s’introduiront chez vous et n’épargneront pas le troupeau.

30 Même du milieu de vous surgiront des hommes qui tiendront des discours pervers pour entraîner les disciples à leur suite.

31 Soyez donc vigilants, et souvenez-vous que, durant trois ans, nuit et jour, je n’ai cessé, dans les larmes, de reprendre chacun d’entre vous.

32 Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui a le pouvoir de construire l’édifice et de donner à chacun l’héritage en compagnie de tous ceux qui ont été sanctifiés.

33 Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne.

34 Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.

35 En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

36 Quand Paul eut ainsi parlé, il s’agenouilla et pria avec eux tous.

Ps 49,1.5

Alliluia, Alliluia, Alliluia !

Alliluia, Alliluia, Alliluia !

Le Dieu des dieux, le Seigneur, parle et convoque la terre * du soleil levant jusqu’au soleil couchant.

Alliluia, Alliluia, Alliluia !

 Assemblez devant lui ses fidèles, eux qui scellèrent d’un sacrifice son alliance.

Alliluia, Alliluia, Alliluia !

Saint EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON JEAN (17,1-13)

01 Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.

02 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

03 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

04 Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.

05 Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.

06 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.

07 Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,

08 car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

09 Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi.

10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux.

11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.

*Vous pouvez faire une pause et partager ce que Dieu pourrait inspirer dans sa Parole.

Pour conclure

Réunissant tout leur savoir pastoral / et mus par une juste indignation, / les saints Pasteurs chassèrent comme avec la fronde de l’Esprit / les loups redoutables et pestiférés / qui avaient glissé de la plénitude de l’Église / dans une incurable maladie conduisant à la mort ; / en cela les Pères saints ont agi / comme les nobles serviteurs du Christ / et les initiateurs du message divin.

Gloire au Père, ton 6

Le chœur des Pères saints / accourus depuis les confins de l’univers / a proclamé l’unique essence et l’unique nature / du Père, du Fils et de l’Esprit / et transmis clairement à l’Église / le mystère de l’enseignement divin ; / aussi, les célébrant dans la foi, / nous les disons bienheureux et chantons : / divine Garde du Seigneur, / astres étincelants du spirituel firmament, / imprenables donjons de la mystique Sion, / suaves fleurs de Paradis, / bouches du Verbe toutes dorées, / vous la gloire de Nicée et la splendeur de l’univers, / intercédez pour nos âmes auprès du Seigneur.

Maintenant… Théotokion

Tu es toute-bénie, Vierge Mère de Dieu / car celui qui a pris chair de toi a triomphé de l’Enfer ; / par lui Adam et Ève furent délivrés de la malédiction, / la mort fut mise à mort et nous avons été vivifiés ; / c’est pourquoi nous élevons la voix pour chanter : / béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, qui l’as voulu ainsi ! Gloire à toi.

Louange de la Grande Doxologie

Gloire à toi qui nous as montré la lumière.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre,
bienveillance parmi les hommes.
Nous te chantons, nous te bénissons, nous t’adorons,
nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ta grande gloire.
Seigneur, Roi céleste, Dieu et Père tout-puissant ;
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, et Saint-Esprit ;
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père,
Toi qui ôtes le péché du monde, aie pitié de nous ;
Toi qui ôtes les péchés monde, reçois notre prière ;
Toi qui sièges à la droite du Père, aie pitié de nous.
Car tu es le seul Saint, le seul Seigneur,
Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. Amen.

Chaque jour je te bénirai et louerai ton Nom dans les siècles des siècles.
Daigne, Seigneur, nous garder ce jour sans péché.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères,
et ton Nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen.

Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
comme nous avons espéré en toi.
Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements. (3 fois)

Seigneur, tu as été pour nous un refuge d’âge en âge.
J’ai dit Seigneur, aie pitié de moi,
guéris mon âme, car j’ai péché contre toi.
Seigneur, je me suis réfugié auprès de toi,
enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu.
Car auprès de toi est la source de la vie,
dans ta lumière nous verrons la lumière.
Étends ta miséricorde sur ceux qui te connaissent.

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Saint Immortel, aie pitié de nous.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous.

Tropaires

Ton 6

Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, / autant que les soldats, furent frappées d’effroi ; / et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, / cherchant ton corps immaculé ; / mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, / tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. / Ressuscité d’entre les morts, / Seigneur, gloire à toi.

Gloire au Père, ton 8

Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, / qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux / et grâce à eux nous as tous conduits vers la vraie foi : / Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.

Maintenant, ton 4

Dans la gloire tu t’élèves, ô Christ notre Dieu, / comblant tes Disciples de joie / par la promesse du saint Esprit, / leur donnant force et les bénissant de tes mains, / car tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur de nos âmes.

Prière du matin à réciter ensemble la tête inclinée:
Seigneur très-saint, toi qui habites les hauteurs, et te penches vers ce qui est humble ; de ton regard partout présent, tu veilles sur toute créature. Nous nous inclinons, âme et corps, devant toi, et nous t’implorons : ô Saint des saints, de ta sainte demeure, étends ta main que nul ne peut voir, et donne à tous ta bénédiction. Et tous les péchés que nous avons commis de plein gré ou sans le vouloir, pardonne-les-nous, en ta bonté et ton amour des hommes, et accorde-nous tes biens terrestres et célestes. Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Pour finir :

Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de nous.

Bonne fête !

P.Emmanuel