Dimanche de l’Expulsion d’Adam hors du Paradis ou du Pardon
13/14 février 2021
Veille de l’entrée dans le Grand Carême
Ce dimanche est le dernier membre des trois semaines de préparation au Grand Jeûne. Après Zachée qui conclut la période précédente avec sa conversion étonnante, le Publicain et le Pharisien nous ont averti de la nécessité de considérer notre vérité devant Dieu avec humilité. Dans le Fils prodigue nous avons redécouvert le bouleversant amour paternel de Dieu, puis la Deuxième Venue du Fils de l’homme nous a fait contempler le Royaume de Dieu qui vient avec puissance au terme de l’histoire. Aujourd’hui, Adam (chacun de nous est Adam et tous ensemble nous le sommes aussi !) médite sur son origine à la fois terreuse et grandiose, puisque faits de terre mais animés par le souffle de Dieu. Il constate que notre existence d’enfants de Dieu influencée par Satan est une lutte faite de choix continuels où notre liberté est engagée et qui se termine par une mort amère. Notre Créateur n’a pas voulu cette situation, notre Père écoute ceux qui l’implorent d’ouvrir le paradis : il envoie le Sauveur : « Je ne veux pas détruire ma création mais je veux qu’elle soit sauvée et marche vers la connaissance de la vérité, car je ne rejette pas celui qui vient à moi ».
* Je propose ci-dessous un office pour permettre de prier à ceux qui ne peuvent pas se rendre à l’église ce samedi 13 à 16h ou dimanche à 10h.
En ces jours que nous n’avons plus besoin de décrire, nous reconnaissons facilement dans quel toboggan économique, social, moral, psychologique, nous sommes embarqués, obnubilés par la pandémie et impuissants à réagir. Adam peut pourtant encore se ressaisir et crier vers Dieu.
Un pèlerinage
Parmi les dizaines de sanctuaires qui parsèment la France, il en est un qui interpelle particulièrement. Notre-Dame de Rocamadour est ce lieu insigne où la Mère de Dieu revêt les traits d’une « Vierge noire » qui tient l’Enfant sur son genou gauche et invite ses visiteurs à oser monter s’asseoir sur son genou libre pour lui confier leur souci et même la cause de leur désespoir. Les témoignages des personnes exaucées sont impressionnants par leur nombre, leur authenticité, et la variété des situations sauvées et des problèmes de tous ordres résolus.
Notre petite paroisse a un cœur qui bat au croisement des chances données et des tragédies et des divisions qui entravent l’Evangile de Jésus Christ et l’avènement du Règne de Dieu que nous appelons à chaque ‘Notre Père’ et acclamons à chaque liturgie. Nous ne pouvons qu’être sensibles au drame planétaire actuel tel qu’il se manifeste dans notre pays de France, réalisant ses enjeux, et nous ne pouvons que constater que cela stimule les divisions à tous niveaux.
Adresser cela est au-dessus de nos forces et, croyant que seul le Sauveur peut intervenir pour délivrer l’humanité du piège où elle s’endort, nous proposons un pèlerinage à la Vierge noire de Rocamadour pour le 2e week-end de Pâques, dans le sillage de la Résurrection du Christ, du 16 au 19 avril 2021.
Programme (à ajuster) :
vendredi 16 : voyage (6 heures)
samedi 17 matin : visite des sanctuaires et repas
samedi 17 ap-midi et soirée : échange et finalisation de nos demandes. Vêpres (et matines et/ou acathiste ?). Dîner. Prière à la Vierge noire (et acathiste ?).
dimanche 18 matin : (matines et) divine liturgie
dimanche 18 ap-midi/soirée : Prière commune à la Vierge noire. Soirée festive.
lundi 19 matin : retour à Lyon
Lieu de séjour : Le Grand Couvent Gramat-Rocamadour
Nuit : Dortoir de 9 ou 10 places 20€/pers
Chambre familiale 4 pers 104€ /nuit petit dej inclus
Chambre individuelle 41€/nuit petit dej inclus
Repas : A emporter 12 €. Au restaurant (si ouvert) 14 €
Hébergement 3 nuits + 3 repas du soir au restaurant (14 × 3= 42 €) :
– En chambre familiale de 4 personnes : (104×3=312) + (42×4=168) = 480/4= 120 € par personne
– En dortoir de 8 personnes : 20×3=60 + 42 € = 102 € par personne
– En chambre individuelle : 41×3= 133 + 42 € = 175 €
Nous ne connaissons pas le cadre sanitaire dans lequel nous vivrons à ce moment-là. Nous pouvons néanmoins commencer à nous organiser en vous demandant :
Seriez-vous partant.e ? Entourer votre réponse : OUI NON
Auriez-vous été partant.e à une autre date, et laquelle ? …………..
Auriez-vous été partant.e sur d’autres jours et durée, et lesquels ? …………
Un voyage en groupe est souhaitable. Si nous n’avons pas la possibilité d’un tel voyage, nous enverrons un noyau en délégation tout en participant de chez nous et de l’église.
Pendant ce carême, nous pourrons définir les demandes précises à faire à la Vierge Marie pour la nation. De même, chaque personne et/ou famille pourra aussi formuler et présenter sa/ses demandes.
Vos retours par mail, lettre, ou téléphone, adressés à l’un des responsables nous permettront de finaliser pèlerins et dates.
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Dimanche TON 4, de la Tyrophagie
(Le Paradis perdu)
- Ce samedi soir, on peut suivre cet office et le raccourcir comme nécessaire.
LECTEUR : Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Christ, aie pitié de nous.
Amen. Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.
Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité,
toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor des bons et Donateur de vie,
viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel,
aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Très Sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités à cause de ton Nom.
Kyrie eleison. (3 fois)
Gloire au Père… Maintenant…
Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié, que ton règne arrive,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes
comme nous remettons à nos débiteurs,
et ne nous soumets pas à l’épreuve,
mais délivre-nous du malin.
LECTEUR : Amen. Kyrie eleison. (12 fois)
Gloire au Père… Maintenant…
LECTEUR OU ChŒUR :
Venez, adorons, prosternons-nous devant Dieu, notre Roi.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ, notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ lui-même, notre Roi et notre Dieu.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Seigneur mon Dieu, tu as été grandement magnifié ;
tu t’es revêtu de louange et de splendeur.
Tu t’es enveloppé de lumière comme d’un manteau,
tu as déployé le ciel comme une tente.
Il a couvert ses chambres hautes avec les eaux,
lui qui fait des nuées son char,
lui qui s’avance sur les ailes des vents ;
lui qui fait de ses anges des esprits
et de ses serviteurs des flammes de feu :
lui qui a fondé la terre sur ses bases,
et jamais elle ne sera ébranlée.
L’abîme l’enveloppait comme un vêtement,
les eaux se dressaient au-dessus des montagnes ;
à ta menace, elles prennent la fuite,
à la voix de ton tonnerre, elles sont saisies d’épouvante.
Les montagnes s’élèvent et les plaines s’abaissent,
au lieu que tu leur as fixé.
Tu as posé une limite que les eaux ne franchiront pas,
pour qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.
Tu as envoyé les sources dans les ravins,
entre les montagnes, les eaux se fraient un passage ;
elles abreuvent toutes les bêtes des champs,
les onagres y étanchent leur soif.
Au-dessus d’elles, les oiseaux du ciel établissent leur demeure,
du milieu des rochers ils font entendre leur voix.
De ses chambres hautes, il abreuve les montagnes.
La terre est rassasiée du fruit de tes œuvres.
Tu fais pousser l’herbe pour le bétail,
et les plantes pour le service de l’homme,
pour qu’il tire le pain de la terre,
et le vin qui réjouit le cœur de l’homme,
pour qu’il tire le pain de la terre,
et le vin qui réjouit le cœur de l’homme,
pour que l’huile fasse resplendir son visage,
et que le pain fortifie le cœur de l’homme.
Les arbres de la campagne sont rassasiés,
les cèdres du Liban que tu as plantés ;
les passereaux y font leur nid,
la demeure du héron les domine.
Aux cerfs appartiennent les hautes montagnes,
les rochers sont le refuge des lièvres.
Il a fait la lune pour marquer les temps,
le soleil connaît l’heure de son coucher.
Tu pose la ténèbre, et c’est la nuit ;
alors toutes les bêtes de la forêt se mettent en mouvement,
les lionceaux qui rugissent après leur proie,
et réclament à Dieu leur nourriture.
Le soleil se lève, et ils se rassemblent,
ils vont à leur repaire se coucher.
L’homme sort pour son travail,
pour sa besogne jusqu’au soir.
Que tes œuvres sont admirables, Seigneur,
tu as fait toutes choses dans ta Sagesse ;
la terre est remplie de tes créatures.
Voici la mer, vaste et spacieuse ;
là vivent des reptiles sans nombre,
des animaux petits et grands ;
là circulent des navires,
et ce dragon, que tu forma pour qu’on s’en rie.
Tous attendent de toi
que tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu la leur donneras, et ils la recueilleront ;
tu ouvriras la main, et tous seront comblés par ta bonté.
Mais quand tu détourneras ta face, le trouble les saisira ;
tu retireras leur esprit, et ils disparaîtront,
et ils retourneront à leur poussière.
Tu enverras ton Esprit, et ils seront créés,
et tu renouvelleras la face de la terre.
Que la gloire du Seigneur demeure éternellement !
Le Seigneur se réjouira dans ses œuvres.
Lui qui regarde vers la terre, et la fait trembler,
lui qui touche les montagnes, et elles fument.
Je chanterai au Seigneur en ma vie,
je jouerai des psaumes pour mon Dieu tant que je serai.
Que mes pensées lui soient agréables ;
moi, je trouverai mes délices dans le Seigneur.
Que les pécheurs disparaissent de la terre,
comme les impies, afin qu’ils ne soient plus.
Bénis le Seigneur, ô mon âme.
Gloire au Père… Maintenant…
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)
PSAUME 140
CHŒUR : Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi.
(R) Exauce-moi, Seigneur.
Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi ;
entends la voix de ma supplication quand je crie vers toi.
(R) Exauce-moi, Seigneur.
Que ma prière s’élève comme l’encens devant toi,
et l’élévation de mes mains comme le sacrifice vespéral.
(R) Exauce-moi, Seigneur
LECTEUR :
Place, Seigneur, une garde à ma bouche,
et une porte fortifiée à mes lèvres.
N’incline pas mon cœur vers des paroles perverses,
pour chercher des excuses à mes péchés ;
aux hommes qui commettent l’iniquité,
et aux chefs de leur choix, je ne me joindrai pas.
Que le juste me reprenne avec miséricorde et me corrige,
mais que l’huile du pécheur ne se répande pas sur ma tête ;
sans cesse à leurs désirs j’oppose ma prière.
Leurs juges ont été précipités contre la pierre ;
ils écouteront mes paroles, car elles sont douces.
Comme une motte éclatée sur le sol,
ainsi leurs os ont été dispersés auprès des enfers.
Vers toi, Seigneur, Seigneur, se tournent mes yeux,
en toi j’ai mis mon espérance, n’enlève pas mon âme.
Garde-moi du piège qu’ils m’ont tendu,
et des embûches de ceux qui commettent l’iniquité.
Les pécheurs tomberont dans leur filet ;
pour moi, je demeure solitaire jusqu’à ce que je passe.
PSAUME 141
De ma voix, j’ai crié vers le Seigneur,
de ma voix, j’ai supplié le Seigneur.
Je répandrai ma prière en sa présence,
devant lui j’exposerai ma tribulation,
lorsqu’en moi mon esprit défaille ;
toi, tu connais mes sentiers.
Dans la voie où je marche,
ils m’ont caché un piège.
Je cherche à ma droite et je regarde,
et il n’est personne qui me connaisse.
Nulle part, je ne peux fuit,
et personne ne cherche à sauver mon âme.
J’ai crié vers toi, Seigneur,
j’ai dit : Tu es mon espérance,
ma part dans la terre des vivants.
Sois attentif à ma prière,
car je suis humilié à l’excès ;
délivre-moi de ceux qui me donnent la chasse,
car ils sont plus forts que moi.
Pour 10 Stichères :
Fais sortir de prison mon âme,
pour que je confesse ton Nom. (Stichère 10)
Les justes sont dans l’attente à mon sujet,
jusqu’à ce que tu m’accordes ma récompense. (Stichère 9)
PSAUME 129
Pour 8 Stichères :
Des profondeurs j’ai crié vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute ma voix. (Stichère 8)
Que tes oreilles soient attentives
à la voix de ma supplication. (Stichère 7)
Pour 6 Stichères :
Si tu regardes les iniquités, Seigneur,
Seigneur, qui pourra tenir ?
Mais auprès de toi se trouve le pardon. (Stichère 6)
A cause de ton Nom, je t’ai attendu, Seigneur,
mon âme a attendu ta parole,
mon âme a mis son espérance dans le Seigneur. (Stichère 5)
Pour 4 Stichères :
Depuis la garde du matin jusqu’à la nuit,
depuis la garde du matin, qu’Israël espère dans le Seigneur. (Stichère 4)
TON 6 : Mon créateur, le Seigneur, * prenant du limon de la terre, m’a formé, * il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, * de toutes choses visible sur terre il m’établit comme chef * et des Anges il m’a fait le concitoyen, * mais Satan, par l’entremise du serpent, * perfidement m’a pris à l’hameçon * et de la gloire divine m’a séparé, * me livrant sur terre à la mort ; * mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi.
Car auprès du Seigneur est la miséricorde,
et auprès de lui, une abondante rédemption.
C’est lui qui rachètera Israël,
de toutes ses iniquités. (Stichère 3)
Hélas, je me suis dépouillé de l’habit divin, * Seigneur, en transgressant ton commandement, * sur le conseil de l’ennemi ; * je me suis revêtu des feuilles du figuier * et des tuniques de peau ; * j’ai mangé mon pain à la sueur de mon front * et, par ma faute, la terre fut condamnée à porter épines et chardons, * mais toi, Seigneur né de la Vierge en ces derniers temps, * rappelle-moi pour me faire entrer de nouveau dans le Paradis.
PSAUME 116
Louez le Seigneur toutes les nations,
célébrez-le vous tous les peuples ! (Stichère 2)
Aimable Paradis, * printanière beauté, * habitacle divinement créé, * joie et délice sans fin, * gloire des Justes, charme des Prophètes et demeure des Saints, * par un murmure de tes feuilles supplie le Créateur de l’univers * de m’entrouvrir les portes que par ma faute j’ai fermées * et de me laisser cueillir à l’arbre de vie * la joie que jadis je trouvais en toi.
Car puissante a été sa miséricorde envers nous,
et la vérité du Seigneur demeure dans les siècles. (Stichère 1)
Adam, pour sa désobéissance, fut chassé du Paradis * et de ses délices fut privé, * car les paroles de la femme l’ont trompé ; * et, nu, il était assis devant le jardin et pleurait. * Aussi, recevons tous avec zèle ce temps, * jeûnons et obéissons aux évangéliques enseignements, * afin d’être agréables au Christ * et d’habiter de nouveau dans le Paradis.
Gloire au Père, t. 6
Adam s’assit devant le Paradis * et gémissait, pleurant sa nudité : * Hélas, par une ruse je fus séduit et dépouillé, * et de la gloire je me suis éloigné ; * hélas, moi qui étais nu en toute simplicité, * je ne sais plus que faire maintenant. * Ô Paradis, jamais plus je ne goûterai ta joie, * jamais plus je ne verrai le Seigneur, mon Dieu, mon
Créateur, * car je dois retourner à la terre dont je fus créé. * Dieu de tendresse, je te crie : * Après ma faute, aie pitié de moi.
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Le mystère caché de toute éternité et que les anges ne connaissaient, grâce à toi ô Mère de Dieu, sur la terre nous fut révélé : Dieu s’incarne sans confondre les deux natures en cette union, et librement il a voulu souffrir pour nous sur la croix, pour ressusciter Adam et sauver nos âmes de la mort.
TOUS ENSEMBLE: Le soir, le matin et à midi,
nous te louons, nous te bénissons,
nous te rendons grâce et nous t’implorons,
Maître de l’univers, Seigneur ami des hommes.
Reçois notre prière comme l’encens devant toi ;
n’incline pas notre cœur
aux paroles et aux pensées perverses,
mais délivre-nous de tous ceux
qui pourchassent notre âme.
Vers toi, Seigneur, s’élèvent nos yeux ;
en toi, nous espérons, ô notre Dieu,
ne permets pas que nous soyons confondus.
Car à toi reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration,
Père, Fils et Saint Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
CHŒUR :
Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel,
céleste, saint, bienheureux, ô Jésus Christ.
Parvenus au coucher du soleil,
contemplant la lumière vespérale,
chantons le Père et le Fils et le Saint-Esprit, Dieu.
Tu es digne dans tous les temps
d’être célébré par les voix pures, ô Fils de Dieu,
Auteur de vie, aussi le monde te glorifie.
Prokimenon du soir dans le ton 6.
Le Seigneur règne, / il s’est revêtu de beauté.
v 1 : Le Seigneur s’est revêtu de puissance,
il a mis une ceinture à ses reins.
v 2 : Car il a affermi l’univers ;
ton trône est préparé depuis l’origine.
v 3 : À ta maison convient la sainteté,
Seigneur, pour la longueur des jours.
Daigne, Seigneur, nous garder ce soir sans péché.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères,
et ton Nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen.
Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
comme nous avons espéré en toi.
Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements.
Tu es béni, Maître, instruis-moi par tes jugements.
Tu es béni, Saint, illumine-moi par tes jugements.
Seigneur, ta miséricorde est pour les siècles ;
ne méprise pas l’œuvre de tes mains.
À toi convient la louange, à toi convient le cantique, à toi convient la gloire,
Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Apostiches
CHŒUR : Seigneur, lorsque tu montas sur la croix, tu as effacé la malédiction qui pesait sur nos ancêtres. Lorsqu’aux enfers tu descendis, tu libéras les captifs de leurs chaînes séculaires, accordant au genre humain l’immortalité. Et par nos hymnes nous glorifions ta vivifiante et salutaire résurrection.
LECTEUR : Le Seigneur règne, il s’est revêtu de beauté. Le Seigneur s’est revêtu de puissance, il a mis une ceinture à ses reins. Car il a affermi l’univers ; ton trône est préparé depuis l’origine. À ta maison convient la sainteté,
Seigneur, pour la longueur des jours.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit. , t. 6
Adam fut chassé du Paradis * à cause du fruit défendu ; * assis devant la porte, il gémissait à grands cris, * d’une voix plaintive, et disait : * Hélas, que m’est-il arrivé, * malheureux que je suis : * j’ai transgressé le seul commandement du Seigneur, * et me voilà privé de toute sorte de biens. * Paradis si délectable qui pour moi fus planté * et qu’Ève fit fermer, * supplie ton créateur qui est aussi le mien * de me combler de tes fleurs. * Et le Sauveur lui répondit : * Je ne veux pas détruire ma création, * mais je veux qu’elle soit sauvée * et marche vers la connaissance de la vérité, * car je ne rejette pas * celui qui vient à moi.
Maintenant…
Mon créateur et mon libérateur, le Seigneur Jésus Christ, * Vierge pure, en sortant de ton sein, * de tout mon être s’est revêtu * pour délivrer Adam de l’antique malédiction ; * c’est pourquoi, Vierge Mère de Dieu, * nous ne cessons de t’adresser l’angélique salutation : * Souveraine, réjouis-toi * qui nous protèges et nous défends pour que nos âmes soient sauvées.
Et maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur,
selon ta parole, s’en aller en paix,
parce que mes yeux ont vu le salut qui vient de toi,
que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples,
Lumière qui doit se révéler aux nations,
et la gloire de ton peuple Israël.
Recevant de l’ange la joyeuse nouvelle de la Résurrection de leur Seigneur
et rejetant l’ancestrale condamnation,
les saintes femmes se firent gloire d’annoncer aux apôtres :
Le Christ a triomphé de la mort
il est ressuscité, notre Dieu,
pour donner au monde la grâce du salut.
Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve nous.
LE DIMANCHE MATIN À L’ORTHROS
Au Polyéléos on ajoute le psaume 136 : Près des fleuves de Babylone.
Psaume 50 :
Cathisme, t. 4
Adam fut privé des délices du Paradis * par l’amertume du fruit ; * sa gourmandise lui fit rejeter * le commandement du Seigneur ; * il fut condamné à travailler * la terre dont il était lui-même formé ; * à la sueur de son front * il dut gagner le pain qu’il mangeait. * Aussi, gardon la tempérance, pour ne pas devoir comme lui * pleurer devant la porte du Paradis, mais efforçons- nous d’y entrer.
Gloire au Père…
Voici qu’est apparu le temps des vertus, * le Juge est à la porte : ne soyons pas assombris ; * mais dans le jeune offrons-lui * nos larmes, nos aumônes et la componction de notre cœur, * criant : Nous avons péché plus de fois qu’il n’y a de grains de sable en la mer, * pardonne à tous, Rédempteur de l’univers, * afin que nous ayons aussi la couronne d’immortalité.
Maintenant…
Théotokion
Jamais nous ne cesserons, ô Mère de Dieu, * malgré notre indignité, de louer ta majesté ; * car si tu ne dirigeais l’intercession, * qui nous délivrerait de tant de périls ? * Tu es celle qui nous gardes en liberté ; * notre Dame, ne nous éloigne pas de toi, * car tu sauves de tout danger tes serviteurs.
Kondakion, t. 6
Guide de sagesse et maître de savoir, * pédagogue qui nous donnes la raison, * protecteur des pauvres, fortifie et instruis mon cœur, * accorde-moi la parole, ô Verbe de Dieu, * car je ne puis retenir mes lèvres de chanter : * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Ikos
Adam s’assit autrefois pour pleurer * devant la porte du Paradis ; * et, la tête dans ses mains, il disait : * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Poussé par l’Ange qui le chassait du Paradis * et lui fermait la porte du céleste jardin, * Adam gémissait en disant : * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Paradis de délices, compatis à la douleur de ton maître déchu * et par le murmure de tes feuilles supplie le Créateur * de ne pas te fermer pour toujours : * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Paradis plein de charmes et de saveur, * planté pour Adam et par Ève fermé, * supplie le Seigneur pour ton maître déchu : * Dieu de tendresse, prends pitié de moi, pauvre pécheur.
Synaxaire
Ce même jour, nous faisons mémoire d’Adam, notre premier Père, chassé du Paradis de délices.
Avec Adam et Ève amèrement déchus
pleure le genre humain son Paradis perdu.
Cette mémoire, nos saints Pères l’ont placée avant le Carême, comme pour nous montrer par les faits combien le remède du jeûne est utile à la nature humaine.
Par ton ineffable miséricorde, ô Christ notre Dieu, rends-nous dignes des délices du Paradis et, dans ton amour pour les hommes, prends pitié de nous. Amen.
Apôtre de la liturgie
Romains 13, 11-14,4 :
Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.13 Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. 14 Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. 14 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.
2 Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.
4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
Matthieu 6, 14-21
14 Le Seigneur dit : Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi;
15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
16 Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.
17 Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage,
18 afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent;
20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
A L’ISSUE DE LA LITURGIE, PARTIE DES VÊPRES DE CARÊME, DU « PARDON »
On peut chanter quelques-unes de ces hymnes du Lucernaire, t. 2
Entrant sur le stade du Carême, * efforçons-nous par la tempérance d’humilier notre chair, * dans la prière et les larmes recherchons le Seigneur notre Sauveur * et disons-lui pour faire oublier nos mauvaises actions : * Contre toi nous avons péché, * sauve nous comme les Ninivites jadis, * ô Christ notre Roi, * dans ta bonté, donne-nous part au royaume des cieux.
Commençons le temps de ce Carême lumineux, * nous adonnant aux combats spirituels, * sanctifions notre âme et purifions notre chair ; * de nourriture ne jeûnons pas seulement ; * abstenons-nous aussi de toute passion, * cultivant les spirituelles vertus ; * en elles persévérant fidèlement, * puissions-nous être dignes de voir * la Passion du Christ notre Dieu * et l’allégresse de sa sainte Résurrection.
Prokiménon, t. 8 : Ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis dans la détresse, hâte-toi de m’exaucer ; * veille sur mon âme et délivre-la. Versets : 1. Ô Dieu, ton salut sera ma protection. 2. Qu’à cette vue les pauvres tressaillent d’allégresse ! 3. Recherchez Dieu, pour que vive votre cœur.
Apostiches, t. 4
Sur nos âmes a brillé la lumière de ta grâce, Seigneur ; * voici le temps favorable, celui de la conversion ; * rejetons les œuvres de ténèbre et des armes de lumière revêtons-nous, * afin que, l’océan du Carême traversé, * nous atteignions le havre de la Résurrection, le troisième jour, * avec notre Seigneur Jésus Christ, * le Sauveur de nos âmes. (2 fois)
Ô Christ notre Dieu, * glorifie dans la mémoire de tes Saints, * par leur intercession envoie sur nous la grâce du salut.
Gloire… Maintenant…
Le chœur des Anges te glorifie, Vierge immaculée, * car tu as mis au monde notre Dieu * co-éternel au Père et au saint Esprit, * celui qui par sa seule volonté * du néant fit paraître l’armée des cieux ; * prie-le d’envoyer la lumière du salut * sur les âmes de ceux qui professent la vraie foi * en te chantant comme la Mère de Dieu.
* On se tourne les uns vers les autres en s’inclinant et se demandant pardon. En famille, on peut s’embrasser.
Puis on fait 3 grandes métanies, en disant la prière de saint Éphrem le Syrien :
Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage.
Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.
Par les prières de nos saints pères, Jésus Christ Fils de Dieu, aie pitié de nous.