Un grand merci au comité d’organisation, présidé par Pierre Staniul, pour l’idée de ce concert-lecture, préféré finalement à une conférence : quelques textes de saint Irénée, originaux et nourrissants, furent choisis et lus par Alexis Tchoudjem entre des chants variés et des artistes de tous horizons.
Il ne fut pas facile de réunir des chanteurs très pris par ailleurs, ni possible de réaliser l’idée de départ d’un répertoire de chant russe : nous devions chanter le dimanche précédent à la fête diocésaine d’Eurexpo (prestation qui fut annulée) et l’on ne pouvait multiplier le répertoire. Finalement nous avons pu avoir Marie, Nicolas et François Staniul, nous avons retrouvé pour l’occasion notre soprano Cécile Steiblen, nous avons pu mettre à l’honneur nos deux paroissiennes, Kawkab Dona, arrivée de Syrie, et Julia Itzovitz, en partance pour Montpellier. Anne Bertin-Hugault, qui nous connaît bien, a accepté de chanter, a tenu l’orgue et nous a fait le cadeau de ses amies Laetitia Chabaut au violon et Myriam Loiselet au violoncelle, nous permettant ainsi de monter la cantate des béatitudes « Souviens-toi de nous, Seigneur », écrite au départ pour la fête diocésaine.
Kawkab chanta un de ces psaumes dont elle a le secret, en psaltique arabe, et, comme elle proposait de chanter le Notre Père dans la langue du Seigneur, l’idée jaillit de le chanter en quatre langues, et finalement cinq grâce au grec Mgr Salachas qui est aussi un bon ténor. Le chœur eut (tout juste) le temps de monter en slavon le Notre Père de Nicolas Zourabichvili, qui comme chacun sait est l’ami d’enfance de notre ancien curé le père Pierre, nous ajoutâmes en français celui de Kédroff, bien connu. Nous ajoutâmes un psaume prévu pour la fête diocésaine, dont les refrains avaient été chantés au mariage de François et Kathrin Staniul. Julia, à sa belle hymne grégorienne Iesu dulcis amor meus, ajouta le Pater en latin, Cécile avait en magasin un canon de Montserrat, auquel Anne et Julia purent ajouter agréablement leur voix de soprano, et Anne, avec Myriam au violoncelle, apporta une pièce de sainte Hildegarde, notre nouveau docteur de l’Église. Quant au chef de chœur il voulut honorer saint Irénée avec une de ses adaptations en langue française de l’offertoire grégorien de sa fête.
L’accueil de la paroisse Saint-Martin d’Ainay, représentée par M. Roquebert, fut vraiment fraternel : il voulut que ce soit une invitation de paroisse à paroisse, il sera heureux de nous accueillir chaque fois que nous voudrons revenir, et il faut vraiment le remercier.
Ce fut une grande joie aussi de voir débarquer au dernier moment Bernard Okoumouchian, avec tout son matériel d’enregistrement son-image, qui nous permit de mettre l’ensemble du concert sur sa chaîne ANIDROCCA, que chacun peut consulter sur youtube (http://www.youtube.com/user/ANIDROCCA ). Il a aussi réalisé un CD, que nous pourrons j’espère vous proposer prochainement. Merci aussi à Yaakoub Maille qui nous avait prêté sa caméra et nous a mis la vidéo sur youtube, c’est le lien que nous vous avons donné d’abord, mais malheureusement nous avons été obligés de la retirer.
Merci aux choriste dont l’investissement, selon l’avis de tous, a été couronné de succès, et qui ont assuré en plus, magnifiquement, vigiles samedi et liturgie dimanche (avec Pierre en plus). Merci à Jean-Paul et Marie-Thérèse, qui ont enregistré la liturgie pour France 2 (dim. 18 nov. 9h30-10h). Le choeur byzantin ne peut faire hélas tout ce qu’il souhaiterait, mais nous aimerions tout de même redonner ce concert, en collaboration avec Bernard. Nous vous tiendrons au courant par ce nouveau site si pratique, dont nous remercions aussi les réalisateurs, Julien et François-Xavier.