Vous pouvez vous le procurer sous format papier à l’église.
Alors qu’en cette année 2013 cinq semaines séparent le dimanche de Pâques selon le comput grégorien (31 mars) et le comput julien (5 mai), le désir de célébrer la plus grande fête chrétienne en même temps, puisqu’on ne le peut pas encore tous ensemble autour de la table eucharistique, est de plus en plus pressant. Des initiatives sont prises au Proche-Orient : les catholiques célèbreront Pâques 2013 à la même date que leurs frères orthodoxes. Cela me fait dire que ce travail de réalisation d’un calendrier liturgique byzantin selon la date de Pâques occidentale est appelé à disparaître. Cela voudra dire que désormais le même calendrier est suivi par toutes les Eglises de tradition liturgique byzantine. Mais seul le Seigneur pourra réaliser ce qui semble insurmontable à nos yeux de pêcheurs.
Ce calendrier se veut obéissant à la tradition liturgique des Eglises issues de Byzance, avec des particularités propres à la tradition slave, russe plus spécialement, mais au service d’une paroisse particulière, la paroisse catholique de rite byzantino-slave francophone de Lyon. Notre paroisse est censée suivre le typicon (la règle liturgique) de Moscou. Mais nous ne sommes pas un lieu d’archéologie liturgique, nous ne sommes pas appelés à vivre dans l’antiquité, mais dans le présent en vue de l’éternité. Si la tradition byzantine est un guide sûr dans notre vie de communauté d’Eglise, elle est vécue au XXIe siècle, dans un contexte fort éloigné de celui où l’empire était le défenseur de la foi chrétienne… Des influences spirituelles, telles celles du père Alexandre Schmemann, se traduisent par des aspects concrets de nos célébrations: une partie des prières «secrètes» à voix haute, des heures de célébration plus adaptées aux offices (en Russie par exemple, pour des raisons de jeune, on célèbre les Présanctifiés le matin). Et puis notre paroisse est composée de chrétiens de nombreuses ethnies, originaires de différentes Eglises orientales, ou de l’Eglise latine. Ce que tous cherchent, c’est une vie en Christ, peu importe que l’on soit Grec, Russe ou Français.
Dans une paroisse, tous les offices ne sont pas célébrés quotidiennement. Des grandes fêtes, qui tombent un jour non chômé, peuvent être célébrées, pour le plus grand bénéfice des fidèles, le dimanche le plus proche. Au curé ou supérieur de décider. De même, le déroulement de l’office peut être réduit, en fonction de l’assemblée et des chantres présents. Le rite byzantin présente suffisamment de souplesse pour une célébration digne et priante, réduite de préférence à une « course » pour tout faire, ou tout chanter.
Je renvoie aux éditions des années précédentes les sources qui servent à établir ce calendrier. Mais je tiens ici à remercier plus particulièrement le père Joël Courtois, curé de notre paroisse, pour sa patience, ses encouragements et sa relecture attentive de ce travail. Un grand merci également au père Jean-Louis Lemaire qui avait initié ce calendrier et dont la base de données des ménées et des lectures sert chaque année. En ce qui concerne les lectures prescrites pour chaque jour, nous avons privilégié la lecture continue. Cependant, si l’on veut honorer plus particulièrement un saint, on peut toujours utiliser les lectures qui lui sont liées.
Que tout lecteur ou utilisateur veuille bien me pardonner toute erreur qui pourrait s’être glissée.
Que le Seigneur, maître du temps et qui est de toute éternité, nous garde et fasse que l’année 2013 depuis la naissance dans la chair de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ soit remplie en abondance de grâces.
Diacre Michel Staniul