Dimanche des Saints Pères
 » Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! »

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Luc 8, 5 – 15

Cette parabole du Semeur nous est familière et les explications et les commentaires que nous en donne Jésus nous en rendent claire sa signification et son enseignement mais elle ne cesse pas pour autant de nous interroger. En effet, elle recèle un sens pour chacun de nous ! Ne nous disons pas qu’elle s’adresse à la seule foule qui suivait Jésus, avide de son enseignement donné avec autorité et vérité. Sa parole était certes exigeante mais il manifestait toujours une extrême compassion pour les pécheurs, affirmant avec force qu’ il était venu non pour condamner mais pour sauver !

Jésus nous invite, à l’écoute de cette parabole à nous interroger sur la réception que nous faisons à sa parole, sur l’accueil que nous lui réservons. Sommes-nous ce terrain rocailleux ou épineux où la semence ne peut guère germer et encore moins s’enraciner car nous manquons de volonté ou de persévérance ou de courage ? Ou bien sommes-nous cette terre fertile, généreuse que nous travaillons sans cesse pour lui permettre de produire de bons fruits – et des fruits qui demeurent ? La réponse appartient à chacun de nous. Il nous appartient donc d’évaluer, dans la prière et en invoquant l’Esprit-Saint, quelle est la place donnée dans notre vie à la Parole et à l’enseignement de Jésus.

Si notre terre est riche et fertile, si la Parole semée en elle produit de bons et nombreux fruits, rendons grâce en demeurant humbles et joyeux, sachant que nous sommes et demeurons des « serviteurs inutiles ». Par contre si nous sommes un sol rocailleux ou un terrain où ne poussent que buissons sauvages ou épines, si donc par manque d foi ou de générosité nous produisons des fruits peu nombreux ou de mauvaise qualité, rappelons-nous qu’une terre peut toujours s’amender ! Jésus n’ a t’ il pas proclamé avec force  » qu’il était venu pour les malades et les pécheurs » et donc pour nous guérir et nous convertir afin que  » nous portions de bons fruits et des fruits qui demeurent « . Il nous suffit de lui dire de tout notre coeur, comme le publicain se tenant au fond du Temple : « Seigneur, aie pitié du pécheur que je suis. » Alors, par nous et en nous il accomplira des merveilles.
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