« Maintenant, ô mon Maître, tu peux laisser tonserviteur s’en aller en paix … « 

FETE DE LA SAINTE RENCONTRE

Luc 2, 22 – 40

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Aujourd’hui, 2 février se clôt le cycle de la Nativité. Comme l’ont chanté les Grandes Vêpres « celui qui donna jadis la Loi à Moïse s’abaisse devant les préceptes de la Loi, s’étant pour nous fait semblable à nous dans son amour des hommes … » Mystère d’abaissement du Fils de Dieu! Comme le proclamera plus tard Saint Paul, il s’est fait réellement l’un de nous en tous points excepté le péché dont pourtant il acceptera les conséquences que seront la souffrance et la mort ! Ainsi, comme tout garçon premier-né, il est consacré au Seigneur. Humble démarche du Créateur, identique à celle qu’il accomplira trente ans plus tard en se faisant baptiser par Jean dans les eaux du Jourdain, en signe de conversion, lui qui est pourtant sans péchés, montrant ainsi le chemin du repentir aux pécheurs que nous sommes. Et nos péchés ne les portera-t-il pas sur lui lors de sa douloureuse passion et de sa mort sur la croix, afin que nous en recevions le salut et que nous devenions les enfants bien aimés de Dieu, son Père et notre Père! De tout cela, le vieillard Siméon en a prémonition quand, bénissant l’enfant, il déclare avec force que ses yeux ont vu le salut donné par le Seigneur et que s’adressant à Marie, il lui affirme solennellement que « cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre … et qu’à elle même, un glaive lui transpercera l’âme … « Cependant, si cette fête est celle de la Présentation de l’enfant Jésus au Temple, elle est aussi celle d’une Rencontre de l’Enfant-Dieu avec son peuple en la personne de deux croyants, le vieillard Siméon et la prophétesse Anne, deux justes qui attendaient la délivrance d’Israël. Fête d’une Rencontre de Dieu avec l’humanité qu’il appelle à une infinie confiance en Lui comme lui-même s’en remet totalement à nous, comme le suggère ce geste de Siméon recevant en ses mains l’enfant Jésus.

Hier, au jour de l’Annonciation, Marie concluait la visite de l’Ange par ces paroles d’abandon ; « Qu’il me soit fait selon ta parole « et en ce jour de la Présentation de Jésus au Temple, le vieillard Siméon révèle un même esprit d’abandon en disant aussi fortement que simplement : »Maintenant, ô mon Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix … »

Que cet esprit de confiance et d’abandon manifesté non seulement par Marie mais aussi par Siméon et même la prophétesse Anne habite nos coeurs et guide nos vies et que nous sachions proclamer que, pour chacun de nous, le Seigneur fait des merveilles !

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