18ème après la Croix

Luc 18, 35 – 43

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En ce dimanche de prière pour l’unité des chrétiens, c’est le Père René qui assure l’homélie

Depuis hier et jusqu’à samedi prochain, semaine de prière pour l’unité des Chrétiens.
Notre communauté y participe avec force, car dans notre liturgie, nous vivons l’union de deux mondes chrétiens : catholique et orthodoxe.
Je voudrais vous faire trois suggestions :

1 – Entrer dans ce monde de prière.
Entrer dans ce cadre matériel, icônes, cierges ; nous laisser gagner par l’atmosphère de patience, de répétition inlassable, d’humilité de pécheurs ; accueillir les attitudes, la station debout, autant que nous le pouvons. L’offrande des prosphores et la recommandation des vivants et des défunts à la prière de la communauté. Les signes de croix qui sont une manière de prendre à notre compte ce qui est exprimé par le diacre ou le prêtre.

2 – Etre témoins dans notre milieu catholique des richesses de la tradition byzantine.
Si nous aimons cette manière de célébrer, pourquoi ne pas en parler dans les milieux que nous fréquentons ? Pourquoi garder cette richesse comme des avares ? Sans faire de publicité, mais en parlant de ce qu’on aime. D’ailleurs, vous le faites et c’est pour cela que nous avons tous les dimanches des personnes qui viennent voir, qui découvrent, qui aiment et reviendront peut-être.

3 – Prier d’une façon très spéciale pour l’orthodoxie, russe en particulier.
A chacune de nos liturgies, à la grande entrée, quand le clergé se présente devant l’assemblée en portant le pain et le vin, nous demandons au Seigneur de se souvenir dans son Royaume de tous les membres de son Eglise. Quand vient mon tour je recommande en slavon l’Eglise gardée de Dieu qui est en Russie. Gardée de Dieu, autant que les autres Eglises que nous mentionnons à plusieurs reprises pendant la liturgie. Mais soumise pendant plus de 70 ans à une persécution inouïe dans l’histoire du christianisme, dont elle n’a pas fini de soigner les plaies et de porter les suites. Il y a des attitudes de sa hiérarchie qui nous étonnent et parfois nous choquent. Laissons au Seigneur le jugement, et prions fraternellement pour que la semence jetée en Russie plus tard que chez nous continue à porter des fruits en abondance.

*

Un mot sur l’Evangile : ″Jésus Fils de David, aie pitié de moi″. Enracinement de la célèbre « prière à Jésus ». Exposé inlassable de notre fragilité, de notre infirmité radicale, dans la confiance que Jésus qui les connait mieux que nous n’attend que notre aveu pour nous guérir.
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