de la 10ème semaine après la Croix
« Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait »
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Luc 18, 18 – 28
Page après page, l’évangéliste Luc nous fait découvrir la radicale exigence d’un engagement à la suite de Jésus. Nous avons pu déjà le constater dès l’appel des premiers disciples qui, interpellés au retour d’une longue nuit de pêche, laissent là immédiatement, leurs filets et leur père pour marcher à la suite du Seigneur. D’ailleurs, ne répondra-t-il pas à un homme qui, se proposant de se mettre à son service, lui demande de pouvoir seulement dire adieu aux siens : » Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas digne de moi ! » Avec Jésus il n’est pas possible d’être disciple seulement » à mi-temps ! » L’invitation de Jésus à ses disciples est sans nuances, sans appel : » Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait « .
Ainsi, dans de telles conditions, nous comprenons aisément et sans nous étonner outre mesure, la réponse donnée à cet homme qui lui demande ce qu’il doit faire » pour avoir en partage la vie éternelle « . Oui, à cet homme dont la fidélité est admirable, Jésus répond : » Une chose encore te fait défaut. Vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor aux cieux ; puis viens et suis-moi. » La défection attristée de cet homme, attaché à ses grands biens et le constat de Jésus sur l’extrême difficulté pour un riche de pénétrer dans le Royaume de Dieu désolent ou même désespèrent les compagnons fidèles du Seigneur et qui alors l’interrogent avec angoisse : « Mais alors qui peut être sauvé ? »
La réponse de Jésus, non seulement nous éclaire, mais surtout nous réconforte car elle nous introduit dans l’espérance : » Ce qui est impossible à l’homme est possible pour Dieu. » Et n’est-ce pas justement la mission confiée à son Fils de sauver ce qui était perdu car, il l’affirme lui-même, il n’est pas venu pour juger ou condamner le monde mais pour le sauver ! Aux pécheurs que nous sommes, il dit avec tendresse : « Venez à moi vous qui ployez sous le fardeau … car je suis doux et humble de coeur … » Le fardeau de nos lâchetés, de nos faiblesses, il est prêt à le porter si, humblement, nous le lui laissons le prendre sur ses épaules. C’est lui qui nous délivre et nous libère de nos attachements égoïstes à nos biens et à nos péchés. C’est lui qui nous donne un coeur de pauvre, un coeur d’enfant si nous osons, avec confiance, le lui demander.
Alors, sans hésitation aucune, abandonnons-nous à lui car pour lui » tout est possible. »
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