« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Dimanche de Zachée.

Luc 19, 1 – 10

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Ce Jésus est vraiment un provocateur ! A croire qu’il le fait exprès. Le voilà de nouveau à loger chez un pécheur notoire. N’y a t-il pas des gens convenables, de bonne réputation chez qui s’inviter et prendre des repas ? S’il était vraiment un homme de Dieu – voire son Fils, comme certains le prétendent, ne saurait -il pas à qui il a affaire ? Au moins Jean s’était -il retiré au désert où in vivait sobrement ! Ils oubliaient qu’alors ils le traitaient de possédé ! Mais ce Jésus ils ne fraient qu »avec les publicains, les prostituées et les pécheurs. Il ne respecte même pas la Loi, osant guérir des infirmes le jour du sabbat et laissant aussi ses disciples cueillir des épis de blé pour se nourrir alors que toute activité est proscrite. A ceux qui s’en étonnent ou, encore plus s’en scandalisent, Jésus rétorque avec forte conviction  » que ce sont les malades et non les bien-portants qui ont besoin du médecin et qu’il est venu non pour les justes mais pour les pécheurs, pour sauver ceux qui étaient perdu. Ne se présente -t-il pas comme le bon berger capable de laisser quatre-vingt-dix-neuf brebis de son troupeau afin de partir à la recherche de la centième qui s’est égarée. Et quelle joie, quelle fête pour tous quand elle est retrouvée car, affirme-t-il , la volonté se son Père c’est  » qu’aucun de ceux qu’Il lui a confiés ne soit perdu. »

Le récit de cette surprenante et étonnante conversion de ce chef des publicains, de ce collecteur d’impôts plus ou moins malhonnête qui devait confondre ses propres biens avec ceux de l’Etat – et nous devinons aisément au profit de qui, ce retournement de la vie de cet homme nous démontre avec éclat la justesse du plan de Dieu qui entend tirer de chacun de nous le meilleur, qui mise sur la confiance donnée et qui toujours porte des fruits inattendus, voire même inespérés.

Que serait devenu Zachée, quel aurait été le sort des pauvres, bénéficiaires de sa fortune si Jésus ne l’avait pas regardé avec amour et ne lui avait pas dit ces paroles de confiance :  » Zachée, descends vite, car il me faut aujourd’hui demeurer chez toi.  » Cette invitation pressante de Jésus s’adresse à chacun de nous. Saurons-nous l’entendre ?

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