de la 6ème semaine après la Croix
 » Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix. « 

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Luc 8, 41 – 56

 » Si vous aviez de la foi gros comme un grain de sénevé … » C’est la réponse donnée par Jésus à ses disciples qui se désolaient et se décourageaient de n’avoir réussi de libérer un enfant du démon qui le tourmentait. D’où leur prière instante adressée au Seigneur :  » Augmente note foi. » Sans une foi puissante qui anime et soutient ceux qui sollicitent de lui une guérison physique – ou même spirituelle, Jésus ne peut opérer de miracle. Ainsi, cette question : « Crois-tu que je puisse faire cela? – question posée à qui l’implore pour lui-même ou un proche, cette question ne nous devient-elle pas familière ! Les miracles rapportés par Saint Luc en ce dimanche manifestent deux attitudes et expressions de foi différentes. La guérison de cette femme atteinte depuis douze ans d’un flux de sang qu’aucun médecin n’a su endiguer résulte d’une foi intérieure forgée en quelque sorte par une puissante démarche de  » la dernière chance « . Elle a entendu parler de la bonté agissante de Jésus et, dans son immense détresse il devient son ultime recours? Qu’a t-elle à perdre par cette folle confiance qu’exprime son geste insensé ? Et l’impossible se produit. Elle touche le vêtement du Seigneur ; à l’instant même elle est guérie. Elle s’entend dire : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix. »

Il en est autrement pour Jaïre ! C’est  » un homme du sérail « , un religieux, le chef de la synagogue, donc un homme instruit, un homme de pouvoir et pourtant c’est Jésus, alors que la foule des parents et des amis se moque de lui, c’est Jésus qui va l’encourager à la confiance, qui va susciter en lui la foi : « Ne crains pas ; un acte de foi seulement, et elle sera sauvée. » Le papa adhère à cette demande. Alors seulement Jésus prend la main de l’enfant et la rend à ses parents.

Foi spontanée des simples, foi élaborée des sages! Toutes deux nécessitent une attitude finale de confiance et d’humble abandon. Ecoutant ce conseil de Jésus :  » Si vous ne redevenez pas comme des enfants « , disons-lui simplement : « Augmente en nous la foi. »

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